La clé de la réussite du 1er festival 10 SUR 10 au Mozambique

C’est en sa capitale, Moputo, que le Mozambique a reçu sa première édition du Festival de théâtre scolaire et universitaire organisé par

l'Ambassade de France au Mozambique et en Eswatini en partenariat avec 10 SUR 10. Au programme, comme d’habitude, les spectacles montés par les jeunes des écoles et des universités, des lectures, des rencontres, des ateliers.

De bien talentueux comédiens en herbe

7 troupes, de collégiens, de lycéens, d’étudiants ont présenté les pièces qu’ils avaient préparées avec leurs professeurs de français. Issus de l’Ecole française de Maputo, de l’Université Pédagogique, du Colégio Kitabu, de l’Ecole secondaire de Ilhanguene, l’école communautaire de l’église Méthodiste unie,  la Willow International School de Maputo et de la Willow International School de Matola ils ont, des mois durant et malgré les conditions sanitaires, lu et relu leurs textes, apprivoisé le plateau, répété, re-répété et répété encore afin que tout soit parfait le jour J. Merci encore à eux et à leurs professeurs pour tout ce travail et cet enthousiasme !

7 pièces tirées du répertoire 10 SUR 10

Le choix des jeunes et de leurs professeurs se sont portés sur des textes aux univers très différents : l’on y parle d’amour, de paix, de solidarité, de pauvreté ou encore de pouvoir. Le ton est tantôt grave, tantôt grinçant, franchement délirant ou un tantinet cynique mais toujours enlevé et porteur d’espoir :

Roméo et Juliette n’aura pas lieu, de Merlin Vervaet (Belgique)

Zalabri qui croyait prendre, de Thomas Miauton (Suisse)

Le taille-crayon, de Sufo Sufo (Cameroun)

Malika, une histoire d’amour, de Matthieu Mével (France)

Avis de disparition, de Claudine Berthet (Suisse)

Harmonie pilote, de Gwendoline Soublin (France)

Et aussi

Les ateliers théâtre : on a couru, marché, ri, improvisé, joué.

La comédienne mozambicaine Ana Magaia nous a proposé une lecture de poèmes. C'était très émouvant et fort !

Professeurs, dramaturges, professionnels du spectacle vivant et jeunes se sont rencontré et ont échangé autour de tables rondes… et de bons petits plats !

Petit bémol

Hélas mille fois hélas, cette première édition n'a pas pu recevoir de public extérieur en raison de la situation sanitaire. Nous espérons très fort vous recevoir en vrai pour la deuxième édition.

Merci

Au Centre culturel franco-mozambicain qui a accueilli le festival ces deux journées durant. 

À l’association mozambicaine des jeunes francophones, notre partenaire dans l’organisation de ce bel événement,

À l’Ambassade de France au Mozambique et en Eswatini pour son (grand) soutien,

Aux professeurs et aux jeunes dont l’énergie et la foi ont permis au projet de voir le jour dans ces conditions si particulières. Mille bravos à eux !